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L’histoire du pari sportif en France

Grande terre de sport, la France fut l’un des derniers pays de l’ouest européen à autoriser et encadrer le pari sportif en ligne sur ses terres. Si le fameux turf encadré historiquement par le PMU, pari mutuel urbain, fut longtemps l’une des seules manières de parier de l’argent sur une compétition ou un événement sportif, l’année 2010 a marqué un tournant dans le paysage hexagonal avec la légalisation des paris sportifs et la création d’une entité indépendante afin de réguler les opérateurs du marché et de protéger les joueurs. Le pari sportif en France a alors connu une nouvelle ère, opérant toujours aujourd’hui.

Toutefois, le pari sportif jouit d’une bien plus grande histoire dans le temps et son historique en France ne relève pas seulement des premiers agréments délivrés aux opérateurs que nous connaissons aujourd’hui. Avec le PMU mais aussi dans l’adage et les mœurs des Français, longtemps le pari sportif fit partie des habitudes et des demandes fréquentes de la population nationale.

Si bien que la France fut l’un des premiers pays à opérer autour du pari, bien avant l’Angleterre où cette activité est depuis, coutume. La législation n’a toutefois pas toujours été simple à déchiffrer… Il est par exemple primordial de comprendre que les jeux d’argents englobent diverses pratiques, dont celle du réputé casino ainsi que celle de des paris sportifs, en ligne ou non.

Législation du pari sportif en France : une longue histoire avec le PMU

Au cœur d’une pratique presque ancestrale et logiquement, pas toujours règlementée, le principe de mutualisation viendra s’intégrer en France dès 1887 puis 1891. Dès lors, la mutualisation, consistant à partager les gains misés entre joueurs, intervient dans le paysage du pari en France et sonne les prémices du futur PMU.

La loi du 2 juin 1891 démarre vraiment l’idée du pari mutuel connu aujourd’hui. Mais ce n’est que par la loi du 16 avril 1930 que le Pari Mutuel Urbain sera créé, autorisant les premiers paris à être placés en dehors de l’hippodrome sous forme mutualiste. Le service commun est créé et le monde du pari sportif (hippique en l’occurrence) connaît ses premiers grands instants en France. 

À partir de 1954 et jusqu’à nos jours, le PMU aura connu une longue forme de changements et d’évolutions au sein de son offre. Avec la création des mythiques Quinté, Tiercé, SpOt, etc. Ou encore l’arrivée en ligne lors de l’avènement d’Internet. En 1997, le PMU connaît son apogée avec l’obtention du statut de monopole pour l’organisation et la collecte de paris hippiques. Toutefois, l’ouverture du marché des jeux en ligne en 2010 changera la donne et placera le PMU sur le même échiquier que les autres opérateurs.

L’arrivée d’autres opérateurs de jeux n’entravera finalement en rien la progression du PMU puisque la société reste aujourd’hui le premier opérateur de pari mutuel d’Europe en sport hippique.

Légalisation des paris sportifs en France avant la Coupe du monde de football

Sous la pression se faisant de plus en plus importante et avec des annonces de légalisation chez nos voisins européens, la légalisation des paris sportifs en France ne pouvait plus reculer et c’est en 2010, la veille de la Coupe de monde de football disputée pour la première fois de son histoire sur le continent africain, en Afrique du Sud, que les premiers opérateurs de marché ont ouverts leurs sites aux joueurs français.

C’est ainsi que la France et ses nouveaux joueurs ont découvert un univers plébiscité depuis de nombreuses décennies par les Britanniques ainsi que les Américains. Une chose rendue possible par une demande se faisant de plus en plus pressante et un marché financier investissant en masse l’économie générale du sport, en commençant par le sponsoring de clubs de football de renom au sein du vieux continent.

Des organismes comme Bwin, leader d’alors au sein du continent européen dans le marché du pari sportif en ligne, s’affichait par exemple sur le maillot du Real Madrid en tant que sponsor principal. Pourtant et selon le principe de la Loi Évin dans un premier temps disposée à direction des marchés de tabac et d’alcool, l’interdiction d’une telle publicité était faite en France ; empêchant les clubs sponsorisés par ce type d’organismes de porter leurs maillots traditionnels avec ces publicités dessus.

Une prohibition de courte durée n’ayant clairement pas supporté à la forte demande établie par les potentiels joueurs du territoire français, eux-mêmes enclins à découvrir le monde du pari sportif.

L’article 21 de la loi 2010-476 du 12 mai 2010 viendra consolider l’arrivée d’une telle pratique en France après la promulgation officielle effectuée par le président de la République, Nicolas Sarkozy. La loi relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne était effective.

Quelques semaines plus tard, l’ARJEL, l’organisme tout juste créé en vertu de cette loi, délivrait ses premiers agréments à divers opérateurs, le 8 juin 2010. Deux jours plus tard, les sites Internet des 11 premiers opérateurs de l’histoire en France accueillaient leurs premiers joueurs.

Légalisation des paris sportifs grâce à l’ARJEL

Pour faire simple, l’ARJEL observait le microcosme et gérait les droits relatifs ou non des opérateurs de paris sportifs sur le territoire français. L’étude concernait alors les jeu d’argent et de hasard en ligne, dissociant trois secteurs bien précis :

  • Les paris sportifs
  • Les paris hippiques
  • Les jeux de cercle.

Très attendus, les rapports trimestriels et les rapports d’activité annuelle étaient particulièrement scrutés par les joueurs, les organismes de régulation et les associations de protection des joueurs, notamment.

Légalisation des paris sportifs grâce à l’ANJ

Le 2 octobre 2019, une ordonnance ratifiée par le président de la République Emmanuel Macron et publiée le lendemain au Journal Officiel faisait de l’ANJ, l’autorité nationale des jeux, l’autorité principale de régulation des jeux d’argent et de hasard en France.

Remplaçant l’ARJEL, l’ANJ en gardait les mêmes principes de fonctionnement et les mêmes collaborateurs. Encore à ce jour, elle a pour fonction (l’une des fonctions ajoutées) d’agréer elle-même les nouveaux et éventuels opérateurs du secteur. Sa présidente est Isabelle Falque-Pierrotin depuis le 16 juin 2020. L’ANJ reste toutefois une autorité administrative complètement indépendante, au contraire de l’ARJEL qui dépendait directement de l’État.

Pari sportif en France avec deux opérateurs titulaires de droits exclusifs

Par son statut de GIE (groupement d’intérêt économique) et ses 58 sociétés de courses sous-jacentes et considérées par la loi comme des associations 1901 à but non-lucratif, le PMU possède un statut particulier dans l’histoire mais également dans son fonctionnement. Il est titulaire de droits exclusifs dans le monde hippique puisqu’il organise lui-même la majeure partie des courses sur lesquelles il est possible de parier. Les sociétés France Galop et Le Trot dotent et règlementent ces mêmes courses. 

La seconde société proposant des paris sportifs en France et possédant des droits exclusifs est la Française des Jeux, la FDJ, puisqu’elle est majoritairement détenue par l’État français (20,91% en 2020) et que l’ouverture de son capital a eu lieu en novembre 2019 en bourse.

Historique société régissant le Loto National et les jeux à gratter disponibles chez les buralistes, la FDJ a conservé ses offres traditionnelles mais s’est également vue adresser un agrément en ligne suite à la législation du pari sportif en France, citée tout au long de cet article explicatif.

En 2009, l’entreprise avait d’ores et déjà lancé la plateforme Parions Sport, lui permettant de prendre de l’avance sur d’autres entreprises et de conserver le monopole de l’État, bien avant l’autorisation d’opérateurs en ligne. Tant d’aspects qui offrent à la FDJ, à l’instar du PMU, un statut particulier et des droits exclusifs dans ses actions.